Et si nous faisions comme les oies?
Les oies migratoires parcourent des distances considérables, parfois plus de 5000 kilomètres. Les spécialistes des oiseaux se sont longtemps interrogés sur les raisons qui amenaient des oies à voler en formation en adoptant une forme géométrique en V. Les réponses sont riches d’enseignements sur les principes de fonctionnement de l’intelligence collective. La coopération : en battant des ailes, chaque oie génère un courant ascendant pour celles qui suivent. En volant en formation en V, les oies augmentent d’au moins 70% sa durée de vol par rapport à un oiseau qui volerait seul. Une oie qui sortirait de la formation pour voler seule serait vite fatiguée du fait de la résistance de l’air, et reprendrait sa place dans la formation. Les personnes qui partagent un esprit d’équipe se déplacent plus vite et vont plus loin en s’appuyant sur leur poussée mutuelle.
Un leadership partagé : quand l’oie qui est en tête est fatiguée, elle se place à l’arrière de la formation et une autre prend sa place à l’avant. Les oies effectuent une rotation dans les postes qui demandent beaucoup d’énergie. Celles qui sont derrière poussent des cris pour encourager celles qui sont devant à maintenir leur vitesse. Dans la mesure où chaque oie connaît la direction que le vol doit suivre, chaque oie est en mesure d’assurer le leadership. Dans une équipe performante ou chacun connaît et partage une vision ou une direction, le leadership peut être partagé. Et, chacun peut encourager ses collègues à se dépasser.
Le soutien mutuel et la coopération : si une oie est malade ou blessée et qu’elle s’écarte de la formation, une ou deux autres oies la suivent pour lui apporter aide et protection, jusqu’à ce qu’elle soit de nouveau capable de rejoindre une autre formation ou qu’elle meure… Dans les équipes performantes l’entraide est également une règle.
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