Un jeune couple emménage dans un nouveau quartier. Le lendemain matin, alors qu’ils prennent leur petit déjeuner devant la fenêtre, la jeune femme voit sa voisine suspendre son linge à l’extérieur. « Ce linge n’est pas très propre dit-elle ; elle ne sait pas le laver correctement. Elle a peut-être besoin d’une meilleure lessive… » Son mari regardait, silencieux. Chaque fois que sa voisine suspendait son linge à sécher, la jeune femme faisait le même commentaire. Un mois plus tard, la femme fut surprise de voir du linge bien propre sur le fil à linge et dit à son mari : « Regarde, elle a finalement trouvé le moyen de laver correctement son linge. Je me demande qui lui a appris ça ? »

Le mari répondit : « Je me suis levé tôt ce matin, et j’ai nettoyé nos fenêtres. »

Et il en est ainsi de la vie…Ce que nous voyons en regardant les autres dépend de la clarté de la fenêtre à travers laquelle nous regardons. Alors, ne soyez pas trop rapide pour juger les autres, surtout si votre perspective sur la vie est assombrie par la colère, la jalousie, la négativité ou des désirs insatisfaits. Juger une personne ne définit pas qui elle est. Cela définit qui vous êtes.

 

What do you want to do ?

New mail

What do you want to do ?

New mail

What do you want to do ?

New mail

What do you want to do ?

New mail

What do you want to do ?

New mail

Importance, compétence, sympathie : nécessaire mais pas suffisant

Importance, Compétence, Sympathie : trois dimensions du ressenti dans notre relation à l’autre. J’ai eu envie de revenir sur ces trois concepts¹ mis à rude épreuve en cette période à caractère exceptionnel : l’Importance ou la place occupée dans une relation ; la Compétence ou la capacité à faire face aux défis de la vie ; la Sympathie ou le fait d’apprécier les autres et d’en être apprécié.

Indispensable et tellement nécessaire

Dans mon premier cercle, famille et proches, les curseurs de l’Importance et de la Sympathie sont élevés. Il est bon d’offrir et d’accueillir toutes ces attentions qui donnent une véritable existence, d’aimer et d’être aimée de ce cercle d’intimes. C’est indispensable et tellement nécessaire ! J’ai conscience (la plupart du temps) de la chance que j’ai(e)et j’en éprouve une immense gratitude. Néanmoins, après presque deux mois de confinement, je m’aperçois que si c’est nécessaire, ce n’est pas suffisant. Je me découvre en manque de signes de reconnaissance et de Sympathie, ceux qui viennent des personnes que j’accompagne dans mon travail. Une partie de moi n’est pas nourrie. Je suis dépendante de mon activité de coach parce que dépendante de ce qu’elle m’apporte en termes d’Importance et de Sympathie. Alors que je croyais avoir avancé sur ce point, je réalise que je mise encore trop sur mon travail et la Compétence, pour exister et être appréciée.

Cette prise de conscience provoque une sorte de panique à bord. Pour me sentir bien dans ma vie, je dois me sentir utile, aider les gens. Que faire alors quand on ne peut plus le faire ? Comme un clin d’œil de la vie au hasard d’une conférence en ligne, je découvre cette phrase : « Entre le stimulus et la réponse il y a un espace. Dans cet espace se trouve notre pouvoir de choisir notre réponse. Dans notre réponse résident notre croissance et notre liberté. » Victor Frankl²

Exercice pratique

Alors, si le stimulus est la crise sanitaire et la difficulté à reprendre une activité de formation en présentiel, comme avant le confinement, que puis-je faire dans l’espace dont parle Frankl ? Comment puis-je utiliser mon pouvoir de choisir ? Je démarre un « brainstorming » avec moi-même. Me former à l’utilisation d’outils de vidéo conférence, style Zoom ou Teams, créer de nouveaux modules de formation à distance, développer le coaching en visioconférence, organiser et participer à des webinaires³. Tout est nouveau, mais tout est possible, même les petits miracles quotidiens…

Aujourd’hui, je réalise que j’ai repris mon pouvoir personnel et gagné en liberté. J’en éprouve une grande fierté !

Rolande Kodsi Maio
Formatrice-Coach, LHEP™, Licensed Human Element Practitioner
Site web: https://rkm.fr/

¹Concepts du processus de l’Elément Humain® de Will Schutz, Docteur en psychologie et statisticien, méthode qui permet à chacun de développer son leadership, d’être à la fois leader de soi et leader des autres.
²Neuro psychiatre autrichien, créateur de la logothérapie, qui prend en compte le besoin de « sens » et la dimension spirituelle d’une personne.
³Ce mot désigne toutes les formes de réunions interactives, via internet pour faire un travail collaboratif ou de l’enseignement à distance.

What do you want to do ?

New mail

What do you want to do ?

New mail

What do you want to do ?

New mail

What do you want to do ?

New mail

J’ai vu çà et là, sur les réseaux sociaux que je fréquente davantage ces derniers temps quelques décryptages de la crise sanitaire et du confinement, basés sur le modèle  Élément Humain*. Cela m’a donné l’idée, en revisitant les principes de base de l’approche de Will Schutz, de faire le point sur moi-même après 24 jours de confinement, sachant que je vis cette situation inédite dans des conditions privilégiées,  une maison avec un jardin.

Élément Humain repose sur 3 principes : l’authenticité, l’autodétermination et la conscience de soi.

Premier principe, l’authenticité. Derrière ce terme d’authenticité se cache d’une part notre capacité à être dans l’ouverture : dire ce qui se passe pour soi, son vécu, ses ressentis et d’autre part, notre capacité à écouter et entendre le vécu et les ressentis des autres, dans un climat relationnel sans danger pour aborder les difficultés qui se présentent dans la relation.

Dès les premiers jours de confinement, moi qui défends l’authenticité, les questions affluent dans ma tête. Est-ce que je peux dire à mon conjoint et à mes enfants largement en âge de comprendre, que j’ai vraiment la trouille de tomber malade ? Que j’ai peur de mourir à 66 ans, d’autant que depuis le début de l’épidémie les personnes âgées sont considérées comme les plus vulnérables ? Est-ce que je peux leur dire que j’ai peur pour eux tous ? Que j’ai peur parce que mon activité de formatrice-coach a totalement cessé et que je ne gagne plus un centime ?

Pour ma part, j’ai choisi de ne rien dire pour les protéger bien sûr et aussi me préserver. En faisant quoi ? En expérimentant chaque jour ce que recommande Eckhart Tolle dans son livre « le pouvoir du moment présent ». Rester dans le présent à chaque moment, sans se projeter dans ce qui pourrait se passer dans une heure, un jour, une semaine, un mois… Et ça marche !

Chacun bien sûr choisira de dire ou de ne pas dire, de faire ou de ne pas faire… Tout est une question de choix. Et cela nous amène au deuxième principe, l’autodétermination ou le choix.

Ce vocable de l’autodétermination recouvre notre capacité à comprendre les choix que nous faisons et assumer la responsabilité des conséquences intentionnelles et fortuites de ces choix.

Face au Covid 19 et à ce confinement forcé, j’ai pu par moment, céder à la tentation de me dire que je n’ai pas le choix. Aujourd’hui, je pense qu’au contraire j’ai le choix de ma réaction à ces événements inédits. J’ai choisi par exemple, puisque mon activité a totalement cessé, de faire de nouvelles choses ou des choses que je ne faisais plus depuis longtemps. Proposer du coaching solidaire, quelques candidats seulement pour le moment. Me mettre sur une liste d’écoutants dans la réserve civique ; au vingt cinquième jour du confinement, pas encore une seule personne à écouter…Étonnant mais vrai !

Alors que faire d’autre ? Profiter ! Avec ce temps que j’ai devant moi, j’ai repris des marches solitaires, et j’apprécie vraiment mon heure par jour. J’ai retrouvé le bonheur de la méditation ; j’ai repris contact avec des personnes que j’avais perdues de vue. J’ai découvert le plaisir, oui c’est vrai, de faire du ménage, du repassage, des courses, de la cuisine… Toutes choses que je fuyais ou que j’avais délégué ou que je faisais très vite tant j’étais obnubilée par le travail. Un autre choix qui a été fondamental c’est de faire tout cela sans culpabilité en se donnant la permission d’être bien. Et pour moi cela est très difficile alors que tant d’autres personnes vivent des moments douloureux.

Être honnête et sincère avec soi-même sur ce que l’on vit, nous amène tout naturellement au troisième principe, la lucidité sur soi. Le fameux « connais-toi, toi-même ».

Il s’agit de mieux connaître ses comportements et ses rigidités dans ses relations aux autres et à soi-même. A cet égard, l’Élément Humain nous invite à expérimenter notamment 3 dimensions qui s’appliquent à la relation interpersonnelle : L’Inclusion, le Contrôle et l’Ouverture.

La première dimension du comportement, l’Inclusion parle du nombre de contacts avec lesquels nous sommes à l’aise dans nos relations aux autres. En ces temps de confinement moi qui adore les contacts, après quelques jours où j’ai perdu mes repères, j’expérimente le plaisir d’être seule. Être ma seule compagne pendant de longs moments plusieurs fois par jour. Et puis, dans mes marches solitaires, je fais de l’inclusion à distance : regarder dans les yeux la personne que je croise, lui sourire et lui dire bonjour de loin. J’ai découvert une nouvelle forme d’inclusion en respectant les gestes barrières. Une nouvelle forme de contact… Sans contact !

La deuxième dimension du comportement est le Contrôle, l’impact ou l’influence que nous avons sur les autres et que les autres ont sur nous.

Personnellement j’aime avoir le contrôle (ou l’illusion) du contrôle des situations et des personnes. Or avec le confinement, j’apprends à lâcher ce contrôle. La reine du planning et des « to do lists » que je suis ou plutôt que j’étais, retrouve le plaisir de ne rien avoir à faire. Pas d’agenda, pas de rendez-vous, pas de journées programmées, pas d’horaires. Faire ce que j’ai envie de faire. Découvrir au fil de l’eau des messages, des vidéos, d’y répondre ou pas, d’en partager également. Regarder des séries, des infos… Quand je veux et si je veux… Une espèce de lâcher prise très nouveau, très étonnant et très agréable.

La troisième dimension du comportement est l’Ouverture, autrement dit, la capacité de partager ses sentiments, ses secrets, ses pensées intimes.

Personnellement, j’aime les relations dans l’ouverture. Avec ce temps qui nous est donné dans ce confinement est un temps précieux et propice à l’ouverture choisie. Un temps pour se raconter, oser se découvrir et découvrir les autres, enlever ses masques habituels et baisser le niveau de ses protections internes. Autrement dit, « bas les masques » pour affirmer qui nous sommes véritablement ! Quelle conclusion étrange en forme de pied de nez à ce Covid 19, qui nous contraint à faire la chasse aux précieux masques qui manquent encore si cruellement.

 

*Élément Humain de Will Schutz, Dr en psychologie et statisticien, permet à chacun de développer son leadership, d’être à la fois leader de soi et leader des autres.

Un câlin ? A quoi bon repousser ce bienfaiteur rapprochement qui agit sur notre bien-être physique et notre équilibre affectif ? Platonique, amoureux ou confraternel, avec un proche, un inconnu, un animal, ou son ours en peluche, le câlin a de bénéfiques vertus qui ne doivent pas se limiter à la seule Journée internationale des câlins, ce 21 janvier. Si le site journee-mondiale.com préconise « 7 minutes de câlin par jour pour se sentir heureux », la psychothérapeute américaine Virginia Satir voit les choses différemment : « Nous avons besoin de quatre câlins par jour pour survivre. Nous en avons besoin de huit pour fonctionner. Et de douze pour croître. »  L’éducation a appris à notre corps à se cadenasser. Cet élan – celui d’étreindre l’autre – nous le refrénons par crainte du jugement, par peur du ridicule, de la méprise ou par respect d’une certaine morale, explique Céline Rivière, psychologue clinicienne, auteure de La câlinothérapie, une prescription pour le bonheur (Michalon Editeur, 2015). Le toucher est devenu aseptisé. Et si c’était une erreur ? Et si nous étions devenus malades de ne pas suivre nos pulsions bienveillantes ? »

Faire un câlin, à quoi ça sert ?

  1. Lutter contre la déprime et les virus

Le démonstratif, ou le discret amateur de câlins, serait moins sujet à la déprime, aux rhumes sévères et à la grippe. Le câlin contribue à la production de l’ocytocine, hormone-clé de notre bien-être qualifiée de « nectar de guérison » par la chercheuse suédoise, Kerstin Uvnäs. « Elle est à l’amour et à l’attachement ce que l’adrénaline est au stress et à l’agressivité », explique Mme Rivière. Son niveau dans le sang « est directement lié à notre capacité de gestion du stress et à la qualité de nos relations sociales (…) Le toucher si particulier du câlin accroît les capacités de défense de l’organisme et relance globalement l’ensemble des fonctions du corps mais, plus profondément encore, il reconnecte au sentiment de bien-être parce qu’il relie l’individu à lui-même, aux autres et à la réalité de son environnement. ». Selon les travaux du chercheur américain Sheldon Cohen de l’université Carnegie-Mellon de Pittsburgh (Pennsylvanie), le lien social induit dans les câlins contribue, à lui seul, à booster le système immunitaire. Selon lui, « un câlin par jour devrait suffire pour traverser l’hiver ! ».

  1. Alléger son anxiété, et un peu son porte-monnaie

Né d’une initiative de l’australien Juan Mann (pseudonyme), le phénomène des « free hugs » (ou « étreintes gratuites »), qui consiste en une invitation à une accolade dans un lieu public, s’est propagé depuis sa première apparition en 2004. Cette thérapie gratuite a depuis été commercialisée, en tout bien tout honneur. Après les bars à chats, les bars à câlins ont fait leur apparition au Japon comme aux Etats-Unis. Samantha Hess propose, au sein de Cuddle Up To Me à Portland (Oregon), une carte de plus de 50 câlins, qu’elle facture un dollar (0,90 euro) par minute, « pour un résultat qui n’a pas de prix ». Dans l’Hexagone, à Paris et Marseille, les deux « câlinothérapeutes » et animateurs des Ateliers Câlin, Magali et Eric, organisent des sessions de 3 h 15 (25 euros) « pour étendre nos modes de communication au corps, la place de la tendresse dans notre quotidien et la réconciliation du masculin et du féminin ». Le fil conducteur ? « Oser proposer un geste tendre, oser recevoir de l’affection ».

  1. Permettre d’exprimer son potentiel créatif

S’il est bienfaiteur, le câlin peut, matériellement, être créateur. Deux designers, Margje Teeuwen et Erwin Zwiers, ont mis au point un luminaire conçu dans un matériau malléable et façonnable à l’envi. Proplamp est à serrer dans ses bras : chaque câlin que la suspension reçoit lui donne forme et son caractère unique.

  1. Faire un câlin T-Rex sans égratigner son partenaire

A celui ou celle qui ignorerait comment faire des câlins ou distinguer un câlin amical d’un câlin intéressé, forums et sites pédagogiques s’emploient à combler les lacunes. Le site WikiHow dispense une méthodologie détaillée pour « faire un câlin à une fille que vous aimez ». Au rang des différentes postures, celle du T-Rex, beaucoup moins hostile que ne le suggère son nom, qui consiste à passer les bras autour de la taille et de la zone du dos de l’autre pour permettre une étreinte amicale. A noter à la rubrique « Avertissements », les « ne l’étouffez pas et ne la saisissez pas trop brusquement » et « si c’est juste une étreinte amicale, ne la serrez pas pendant plus de 3 secondes ».

  1. Communiquer sans dire un mot

Dans son ouvrage Le Petit Livre des gros câlins (Seuil, 1988) où elle met en scène des ours pour expliquer les différents types de câlins, Kathleen Keating écrit que, « mieux que l’espéranto, les câlins parlent une langue universelle (…) et valent mieux qu’un long discours ». Nul besoin de mots lorsque le corps prend le relais. « Le toucher est instinctif. Il est le vecteur de nos sentiments lorsque nous montrons que nous aimons, que nous sommes concernés par le bien-être de l’autre, estime Céline Rivière. C’est un moyen de communication non verbal extrêmement puissant ». Un regret toutefois à formuler à l’heure des réseaux sociaux et de l’hypercommunication virtuelle : le câlin, cette accolade chaleureuse et réparatrice, n’a pas son émoticône. Et si on lui rendait justice

Marlène Duretz

Quand Albert Einstein a rencontré Charlie Chaplin en 1931, Einstein lui a dit : « Ce que j’admire le plus dans votre art, c’est son universalité. Vous ne dites pas un mot et pourtant le monde vous comprend. C’est vrai, répondit Charlie Chaplin, mais votre renommée est encore plus grande. Le monde vous admire, alors que personne ne vous comprend.

 

De l’amour…

Oui au désir mais avec respect.

Oui à la force mais avec douceur.

Oui au corps mais avec l’esprit.

Oui à la prise, mais avec l’offrande,

avec le partage.

Oui à l’altérité, mais il faut un accord.

Oui à la différence, mais il faut l’harmonie.

Autrement c’est raté.

Il faut avoir de la patience,

accepter la longueur du travail

que suppose l’approche de l’autre

qui est toujours très différent ou très différente.

Être honnête, avoir de la probité,

Ne pas tricher, ne pas mentir.

Être très attentif à l’autre.

Se livrer au dialogue sans mensonge.

Autrement c’est raté.

Ne pas compter. S’ouvrir à l’autre.

Souhaiter faire équipe avec l’autre.

Autrement c’est raté.

Une vieille légende raconte qu’un jeune couple d’indiens Sioux alla, un matin, rendre visite au chaman du village. Il vivait près de Paha Sapa, les actuelles Collines noires, considérées comme sacrées pour ce peuple. Le jeune était un guerrier courageux et dans son cœur habitait aussi bien l’honorabilité que la noblesse. Chez Nuage Haut, la jeune femme aux yeux bridés et à la longue chevelure, on retrouvait une grande détermination et, surtout, cet amour profond pour celui qui allait devenir son époux. La raison pour laquelle ils avaient décidé de rendre visite au chaman était très importante pour eux : ils avaient peur, peur que leur engagement, que cet amour dévoué et ferme qu’ils se juraient désormais se rompe d’une quelconque façon. Ils avaient également peur de mourir et de ne pas se retrouver dans l’au-delà. Ils souhaitaient que le vieux sorcier leur donne un remède, un sortilège ou un sort pour que leur amour soit éternel.

Le vieux chaman les regarda un instant avec son visage aquilin et ridé par les ans. Il fuma quelques pipes, fronça les sourcils, s’éclaircit la voix et, enfin, prit la main de la jeune femme : « Si tu veux garder cet être que tu aimes à tes côtés pendant longtemps, tu devras entreprendre un voyage. Ce ne sera pas facile, je te préviens. Tu grimperas en haut de cette colline que tu vois au fond et tu chasseras un faucon de tes propres mains, le plus fort et le plus beau que tu verras.  Tu devras ensuite le ramener vivant, ici même, le troisième jour après la pleine Lune ».

Ensuite, le chaman se tourna vers le jeune guerrier : « Quant à toi, tu dois savoir que ta tâche sera aussi complexe et exigeante. Tu dois aller au sommet de la plus haute montagne de notre région et chasser un aigle. Le plus beau, le plus vigoureux, le plus sauvage. Tu devras ensuite le ramener ici, le même jour que ta bien-aimée ».

La jeune femme sioux et son bien-aimé réussirent le défi proposé par le vieux chaman. Elle avait attrapé un faucon et l’avais mis dans un sac en peau. Le jeune guerrier, quant à lui, portait son aigle. Le plus beau, le plus fort. Lorsqu’ils arrivèrent devant le vieux sorcier, ils demandèrent quelle serait la prochaine étape : Sacrifier les oiseaux et nous baigner dans leur sang, peut-être ?

Maintenant, vous devez faire ce que je vous dis : « prenez les oiseaux et attachez-les par les pattes avec un lien en cuir. Ainsi, l’un sera attaché à l’autre et vice versa. Ensuite, vous devrez les relâcher pour qu’ils volent en toute liberté ». Quand les deux jeunes réalisèrent ce qui avait été demandé, ils restèrent médusés et sans mot en voyant le résultat. La seule chose que réussirent à faire les deux oiseaux lorsqu’ils essayèrent de voler fut de tomber encore et encore. Frustrés et pleins de colère, ils commencèrent à se donner des coups de bec. Le vieux chaman se rapprocha d’eux et les sépara.

Voici le sort que je vais vous donner : « apprenez de ce que vous venez de voir. Si vous vous attachez l’un à l’autre, et même si c’est avec amour, la seule chose que vous réussirez à faire sera de vous traîner, de vous faire du mal et d’être malheureux. Si vous souhaitez que votre amour perdure, volez ensemble, très haut dans le ciel, mais ne vous attachez jamais l’un à l’autre. Car le véritable amour unit mais n’emprisonne pas.

On récolte ce que l’on sème…

Le directeur d’une grande entreprise réunit tout son personnel pour leur faire l’annonce suivante : « Je vais partir à la retraite et pour choisir mon successeur, je vais m’appuyer sur quelques critères qui me semblent fondamentaux. Aujourd’hui je vais donner une graine à chacun de vous, et dans un an jour pour jour, je vous réunirai à nouveau ici. Vous devrez apporter la plante qui aura poussé à partir de la graine que je vous donne. Je porterai une évaluation sur les plantes et à partir de là je choisirai le prochain directeur ». Tout comme ses collègues, Paul reçoit une graine. Il la prend chez lui et raconte l’histoire à sa femme. Ensemble, ils la plantent dans un vase.

Chaque jour, Paul se réveille pour surveiller la graine. Il l’arrose, lui donne de l’engrais et passe du temps à lui parler. Mais rien ne pousse, pas même une brindille ni un petit bouton. Sept mois plus tard, Paul a perdu tout espoir. 

Lorsque le jour fatidique arrive, Paul aurait préféré rester chez lui. « Je ne peux pas rapporter ce vase vide au bureau » dit-il à sa femme. En arrivant au travail, Paul est abasourdi car tous ses collègues ont de magnifiques plantes entre les mains. Et tout le monde se moque de son vase vide. Paul ne sait plus où se mettre.

Le directeur fait le tour des plantes. Puis il dit « Paul, approchez, s’il vous plaît » En bafouillant, Paul raconte que la graine n’a pas poussé dans son vase. Le directeur lui répond « Parfait ! Vous serez le nouveau directeur de l’entreprise » ! En fait je vous ai donné à tous une graine morte. Vous avez tous menti en apportant une plante que vous avez achetée. Paul est le seul à avoir été assez courageux et honnête pour apporter son vase vide. Il mérite d’occuper un poste à responsabilité ».

Prêtons attention à ce que nous semons aujourd’hui car c’est ce que l’on récoltera demain. Si l’on sème la confiance et l’honnêteté, on récoltera la réussite et la grandeur.

Un homme qui était entre la vie et la mort, fit un rêve. Il était devant un espace lumineux, sur un chemin qui le menait devant une grande porte. Il ne put s’empêcher de penser que cela devait être le paradis. Ce paradis dont on parle lorsque l’on va dans l’au-delà. Un homme vêtu de blanc se présenta à lui, et lui proposa de le guider et de l’escorter dans la découverte de ce nouveau lieu. En marchant, le guide lui dit : « Vous n’êtes pas encore prêt à rester dans ce lieu. Comme vous allez avoir une seconde chance, vous allez rapidement retourner sur terre. Mais auparavant, j’aimerais vous faire visiter les lieux et vous montrer ce qui se passe de l’autre côté des deux portes que vous voyez devant vous ». Le guide le mena devant une première grande porte. Il l’ouvrit et permit ainsi à l’homme de regarder l’intérieur.

Au milieu de la pièce se trouvait une grande table ronde. Au milieu de la table, il y avait une grande marmite contenant un ragoût à l’arôme délicieux, et aussi de beaux fruits mûrs et juteux, des légumes de toutes les couleurs, une grande quantité de très bons vins, et un grand choix de desserts de toutes sortes :  pâtisseries, gâteaux, chocolats, crèmes glacées…etc. Devant ce repas d’exception, le visiteur saliva d’envie. En s’approchant, le visiteur constata que l’ensemble des personnes assises à la table étaient fort pâles, maigres et livides, avec un air affamé et triste. Ces personnes tenaient des cuillères aux manches très longs, attachés à leurs bras. Si les cuillères leur permettaient d’atteindre les plats, elles étaient incapables de les ramener à leurs bouches, le manche de la cuillère étant plus long que leur bras. L’homme fut horrifié de cette scène et de cette souffrance devant une telle abondance. 

Son guide lui dit : « Tu viens de voir l’enfer ».

Puis le guide emmena l’homme vers la deuxième porte, l’ouvrit et permit à son invité de voir ce qui s’y passait. La scène que vit l’homme semblait identique à la précédente. Il y avait la même grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût, les beaux fruits mûrs et juteux de toutes sortes, des légumes en abondance, de très bons vins, et un choix incroyable de desserts de toutes sortes : gâteaux, chocolats, pâtisseries, crèmes glacées, qui fit encore saliver ce dernier. Les personnes assises autour de la table étaient également équipées de cuillères aux longs manches, les mêmes que derrière la première porte. Mais, cette fois, les gens étaient bien nourris, souriants et joyeux et se parlaient en riant. Ils semblaient fort heureux. Son guide lui dit : « Tu viens de voir le paradis. L’homme dit à son guide : Je ne comprends pas ce qui se passe pour les personnes autour de la table, puisqu’ils ont les mêmes victuailles !

C’est simple dit le guide, la différence qui fait la différence est juste une question d’amour. Avec cet amour mutuel ils peuvent rentrer en relation, partager et coopérer.  Ils ont appris à se nourrir les uns les autres, tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu’à eux-mêmes.

Quelques instants plus tard, l’homme sortit de son rêve et quelque chose avait changé pour lui… Et vous derrière quelle porte vous trouvez-vous ?

Légende Indienne

Un vieil homme cherokee apprend la vie à son petit-fils.
 » Un combat a lieu à l’intérieur de moi » dit-il au garçon. « Un combat terrible entre deux loups.
– L’un est mauvais, il est colère envie, chagrin, avidité, arrogance, apitoiement sur soi-même, culpabilité, ressentiment, infériorité, mensonges, vanité, supériorité et ego.
– L’autre est bon, il est joie, paix, amour, espoir, sérénité, humilité, bonté, bienveillance, empathie, générosité, vérité, compassion et foi.
Le même combat a lieu en toi-même et à l’intérieur de tout le monde. « Le petit fils réfléchit puis demanda à son grand-père : « quel sera le loup qui vaincra ? »
Le vieux cherokee répondit :

« Celui que tu nourris ! »